jeudi 18 août 2011

De Beppu à Fukuoka, derniers jours au Japon...

Samedi 13 août nous partons de bon matin (car nous avons pas mal de route à faire), encore sous le charme de la délicieuse cuisine de la veille et du matin (le breakfast était de la même veine que le dîner). 
Nous progressons à travers des paysages volcaniques de carte postale :
Au loin, un volcan qui fume:

Nous arrêtant pour déjeuner dans un restaurant de Ramens (ce sont ces soupes de nouilles bon marché mais gouteuses et  nourrissantes)

Et pour nous délasser dans un des nombreux bains de pieds, un cornet de glace à la main (faut pas se laisser dépérir non plus)
Nous arrivons dans la ville thermale de Beppu, réputée pour ses innombrables Onsens. Bien que nous ayons un n° de téléphone parfaitement valable, notre GPS , qui a décidé de n’en faire qu’à sa tête, nous emmène dans un quartier perdu qui n’a manifestement jamais vu la guest house « Happy Nicko ».
 Armés simplement d’un petit bout de plan téléchargé avant de partir sur internet , nous avons toutes les peines du monde à nous y retrouver et devons demander notre chemin (ou dirai je plutôt, tenter de demander le chemin) tous les 200m aux indigènes, pleins de bonne volonté, mais rarement anglophones…
Pour couronner le tout, l’hôtel est situé dans le vieux quartier de Kannawa (où se trouvent la plupart des Onsens) formé de ruelles exigües mais néanmoins à double sens !
Il est très compliqué d’y circuler avec notre Toyota et,au bout d’une heure d’errance, Edgar est au bord de la crise de nerfs, manquant s’arracher les derniers cheveux qu’il lui reste. Lorsque nous trouvons enfin notre point de chute, il est plus de 16 h et l’après midi est déjà bien entamée.
Nous filons/courons donc voir ce qui représente le principal attrait touristique de Beppu, les Jigokus ou Enfers. Ce sont  des sources d’eau chaudes naturelles qui jaillissent entre 50 et 100°C et prennent des couleurs irréelles, bien souvent dans une forte odeur de souffre.


Ce quartier de Beppu vit dans les fumées et les vapeurs de souffre, de véritables fumerolles sortent des bouches d’égouts et envahissent les rues, conférant une ambiance mystérieuse à la ville :

Il existe dix Enfers à Beppu, chacun avec une particularité, comme le Shiraike Jigoku, réputé pour son eau laiteuse :


Ou encore l’Umi-Jigoku, avec son très beau jardin, que nous visitons à la suite :

et, surtout, sa source d’eau chaude au bleu profond :
Adélie et Calixte essayant de dissiper les fumées avec leurs éventails (c’est ce qu’on appelle de la peine perdue !)
Un autre bassin, couleur rouge sang, jouxte le premier (vérification faite, tout cela est parfaitement naturel : il n’y a pas de vache ou de mouton égorgés à côté de la résurgence d’eau, il ne s'agit que d'argile) :
Non loin de l’Enfer, se trouve un traditionnel bain de pieds mais l’eau est tellement chaude que je peine à y plonger le pied (finalement, je suis plus à l’aise pour me baigner dans la Manche !)
Sur le chemin qui nous ramène chez Happy Necko, nous notons l’utilisation ingénieuse de la vapeur naturelle produite par les sources d’eau.
étals d’œufs et de maïs cuit à la vapeur :
Station de cuisson vapeur mise à disposition des clients moyennant finance (5 € la cuisson du panier vapeur):
Le principe est simple : le convive peut soit amener sa nourriture, soit l’acheter sur place, et s’occupe ensuite de faire cuire son repas en suivant les conseils d’une hôtesse :
Il faut plonger son panier directement dans le four et attendre une trentaine de minutes . Il y a à côté, une salle où l’on peut déguster sa préparation…amusant, non ?
Non loin de là, autre utilisation de la vapeur de souffre : le bain de pied (c'est un fait certain, les Japonais adorent les bains de pieds...). C'est gratuit, le long de la route...
Il faut relever des panneaux en bois, laisser le trop plein de vapeur s'échapper, puis plonger les pieds dans les deux trous prévus à cet effet:
On dispose ensuite un cache en  bois sur les genoux, pour accentuer le côté "étuve"!
Tous le monde s'y met:
Puis nous allons en nocturne (vers 21h) dans un très bel Onsen, le Hyotan, réputé pour ses bains de sable chaud.
Aprés avoir revêtu un Yukata (sorte de kimono) nous nous dirigeons vers l'endroit réservé à cette pratique (le bain de sable est le seul endroit mixte de l'Onsen), grande pièce en bois avec quatre espaces à la chaleur de sable différente (les photos n'étant pas autorisées, les images suivantes ont été piochées sur le net):
 Il fait une chaleur d'enfer et rien que l'énergie déployée à assurer notre propre enfouissement constitue en soi un véritable sauna. Lorsqu'après plusieurs minutes d'efforts (j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les travaux manuels), nous réussissons enfin à nous retrouver allongés, recouverts de sable chaud, nous ressemblons grosso modo à ça (finalement, je suis plutôt contente qu'il n'y ait pas de photos de nous!):
 L'expérience est éprouvante : bien sûr, c'est une vraie fournaise là dessous, et avec la transpiration les grains de sable collent aux endroits non recouverts par le Yukata. En plus de la chaleur, il faut compter également avec le poids du sable qui pèse sur tout le corps. Les enfants déclarent vite forfait tandis qu'Edgar et moi nous attachons à tenir une dizaine de minutes. Lorsque nous nous dégageons de notre cercueil de sable, nous sommes ruisselants de sueur, du sable collés partout...
Bien sûr, pas question de rejoindre les autres bains dans cet état mais tout est prévu : il y a une pièce spéciale pour se changer et s'éponger avant d'aller dans la salle principale faire nos ablutions aux fameuses douches assises (cf posts précédants) pour nous rincer.
Après cela, nous pouvons profiter des différentes installations d'eau chaude naturelle, comme ces cascades:
 ...ou encore, le bassin extérieur, joliment agrémenté d'un petit jardin au raffinement tout japonais:
Bref, nous profitons grandement des joies du trempage dans cet endroit idyllique et quittons l'Onsen vers 22h.

14 août, Beppu au petit matin, les stations de captage de sources tournent à plein pour alimenter les divers Onsens de la ville,

et nous, nous allons voir notre dernier Enfer, le Oniishibozu Jigoku, dont les bulles de boues bouillantes émergeant à la surface, sont caractéristiques:
C'est plutôt joli, non ?

les enfants et moi, nous abîmons dans la contemplation de ce phénomène naturel exceptionnel:
avant de terminer la visite dans le bain de pieds du site:
A 9h30 nous enchainons avec un dernier Onsen, l'Hoyoland, fameux pour ses bains de boue (nous ne reculons devant aucune expérimentation).
Comme pour l'Onsen précédent, les photos ci après ont été récupérées sur Internet.
Les bains de boue intérieurs où la texture est très fine. On s'immerge totalement (sauf la tête):
 Les bains extérieurs sont mixtes mais l'entrée des femmes se fait par un chemin compliqué de tunnels (on arrive dans la partie commune avec déjà de l'eau aux épaules) cela permet à ces dames de se baigner sans rien dévoiler de leur intimité à ces messieurs. En revanche, on ne prend pas ce genre de précaution avec ces derniers, obligés de faire le tour du bassin nus comme des vers et d'y entrer sous le regard de ces dames (c'est cruel quand même!) :
 Le bassin est grand, beaucoup plus rustique, la boue est à la fois molle et collante...beurk, j'avoue que la sensation me dégoûte un peu!
Les garçons nous rejoignent et les premières réticences vaincues, nous nous barbouillons mutuellement de boue, activité qui plait énormément aux enfants...

Mais il est temps de reprendre la route pour rejoindre Fukuoka, terme de notre voyage, à deux heures de là.
Après midi shopping, pour quelques cadeaux de fin de voyage.
Calixte trouve le moyen de se faufiler parmi les mannequins et de faire le malin:
Après un dernier dîner dans un excellent restaurant de Ramen ( Fukuoka est connu pour être un haut lieu de cette spécialité), nous passons notre dernière nuit au Japon dans un dortoir pour quatre d'un backpacker du centre ville.
lundi 15 août, l'avion est à 14h, juste le temps pour Edgar d'enfourcher un vélo et d'aller visiter quelques temples :
Le temple bouddhiste, Jotenji (1242) fondé par le moine ayant introduit les ramens au Japon (il venait de Chine)
Autre temple, Shinto celui là, le Kushida Shrine, fort ancien (8ème siècle)
Autel avec des masques de Tengu, très populaires dans le Kyushu, divinités du folklore japonais représentées sous forme de masque rouge au long nez; Plus d'infos : article tengu

Char participant au festival de Yamakaza (célèbre festival de Fukuoka pendant lequel des chars imposants, de plus de 10 mètres, sillonnent les rues de la ville)
Bon, c'est vrai, nous sommes bien au Japon (et même très bien) mais il nous faut rentrer en France...
A l'aéroport, l'avion pour Shanghai, où nous avons une escale, a deux heures de retard (il ne veut pas lui non plus que l'on rentre à Paris!)
Nous nous organisons pour l'attente, le plus confortablement possible:
dans le très bel aéroport de Shanghai où nous avons plus de 7h à patienter avant l'embarquement pour la France:
Et voilà, c'est la fin de l'aventure.
Huit mois de découvertes, de péripéties et le bonheur de voyager en famille...
A l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes bien arrivés à Paris où nous essayons de nous ré-acclimater du mieux possible à la vie "normale"...et ce n'est pas facile facile!!

Nous prévoyons,dans les jours à venir, de terminer ce blog par un dernier post avec quelques photos de l'arrivée et surtout des données financières et de synthèse sur notre voyage, pour aider ceux qui seraient tentés par une expérience similaire.

Un grand grand merci à tous ceux qui ont participé à ce blog par leurs commentaires : vous ne pouvez  imaginer combien ils furent appréciés et ont très largement contribué à ma motivation pour la tenue régulière de blog ainsi qu'au moral des troupes!!

lundi 15 août 2011

Kumamoto, le parc de Kirishima ou les joies du camping...

Dernière nuit dans un bus et arrivée au petit matin du 10 août à Fukuoka où nous prenons possession d'une magnifique Toyota, flambant neuve....avec un grand coffre (rapport aux bagages) et même un GPS qui parle un peu anglais!

Une fois le première moment d'euphorie passée (nous sommes conscients qu'un GPS est de nature à nous éviter de longues heures d'errance dans les villes et campagnes japonaises à la recherche d'un panneau écrit en anglais), nous sommes vite déconcertés par l'utilisation de l'engin : ce GPS ne nous semble conçu comme les nôtres! S'il parait logique en France de rentrer l'adresse de destination, et bien, ici, non...il faut lui donner...le n° de téléphone de l'endroit à atteindre (c'est le monsieur de la location de voiture qui nous l'explique sinon, nous n'aurions jamais pensé un truc pareil)!!  Il est certainement possible de saisir une adresse mais cette partie du menu est uniquement en Japonais, inaccessible pour nous...
Donc petit moment de flottement côté frenchie et, ô miracle, nous avons bien le téléphone de notre hôtel de Kumamoto, prochaine étape du voyage.
C'est ainsi que nous arrivons en cette ville du Kyushu (l'île du sud où nous sommes jusqu'à la fin de notre séjour), surtout célèbre pour son château d'époque féodale, entouré de remparts en pierres:

Construit autour de l'an 1600, le château fut en partie détruit par le feu en 1877 lors des dernières rebellions Samuraïs marquant le passage de l'ère Edo à l'ère Meiji.
Reconstruit à l'identique en 1960, certaines parties sont toutefois d'origine ce qui est rare au Japon.
C'est un vaste ensemble comprenant un donjon principal et plusieurs tours fortes:
La tour Uto, vieille de 400 ans, en bois et pierres d'origine,
La tour Lida-Maru, reconstruite,
Vue d'ensemble du Donjon (reconstruit),
 
Il y a bien sûr un fier Samouraï qui garde l'entrée du donjon mais il se laisse attendrir par nos charmants garnements:
A l'intérieur de belles cloisons peintes, dans la salle de réception, l'Hon-maru goten:



A vrai dire, les enfants sont assez peu intéressés par les peintures sur cloison et préfèrent trier des petits cailloux dans la cour du château!
Le soir, dans notre chambre japonaise chez l'habitant,
nous mangeons "chez nous", à quatre pattes sur le tatami:
Jeudi 11 août, nous quittons Kumamoto pour le parc national de Kirishima à un peu plus de 2 heures de route à travers la verte campagne:
Kirishima est un parc naturel volcanique, dont le volcan du même nom est entré en éruption en janvier dernier. Depuis, il déverse toujours des cendres et est considéré comme encore en éruption même si l'activité est en décroissance; Un périmètre de protection nous empêche d'approcher la zone dangereuse mais il y a encore de quoi se promener.
Sur le bord de la route, il y a des arbres avec des papillotes multicolores (pourquoi? mystère...):
Nous arrivons facilement (vive le GPS) au camping où nous avons réservé deux nuits en tentes (les enfants en rêvaient depuis longtemps...il faut dire que nous n'avons jamais fait de camping avec eux).
Si le site en lui même est très agréable, niché au milieu d'une forêt de pins, en revanche, les tentes, elles, sont plutôt du genre spartiate!
Une palette en bois, un tapis tressé genre natte de plage et puis c'est tout!!
Évidemment, comme nous n'avons aucun équipement de camping tels que matelas, sacs de couchage et autre oreillers, la désillusion est de taille. Nous qui pensions trouver une tente toute équipée, n'avons d'autre choix que de louer des couvertures à l'accueil pour tenter d'arranger les lieux.
J'avoue que la vision de cette pauvre toile de tente, maculée de cendres (à cause du volcan voisin en éruption), avec une palette et une natte tressée à l'intérieur, me déprime grandement : j'ai autant envie de dormir mes deux prochaines nuits sur une palette que de me nourrir de glouilles jusqu'à la fin de mes jours...
De dépit, j'ai cette phrase malheureuse "8 mois de voyage et je finis sur une palette..." qui déclenche les foudres d'Edgar (c'est lui qui avait trouvé le camping...) et une petite séance d'explications! En tout cas,cette phrase restera dans les annales familiales.
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas profiter de la journée et de l'endroit bucolique:
jeux dans la rivière qui traverse le camping,
bains de pieds dans l'eau naturellement chaude et soufrée,
activités scolaires (mais en plein air),
...avant de finir l'après midi dans un chouette Onsen des environs. En effet, le parc national étant situé dans une région volcanique riche en sources d'eau chaude, de nombreux bains ont été aménagés. A la différence du Sento qui est un bain public chauffé, l'Onsen est un bain d'eau chaude naturelle, souvent en plein air ou dans un cadre raffiné. Les règles de conduite sont les mêmes que dans un Sento (on se lave longuement avant de se tremper dans le bain, hommes et femmes séparés et sans maillot de bain...je vais être super entraînée pour le week end Baden Baden entre CBL Girls!) et il y a souvent, en plus, un sauna.
Bon moment de détente pour se préparer à la nuit sous la tente tant redoutée et qui fut...redoutable! Personnellement, je ne sais pas ce qui fut le plus pénible entre le froid (sous la tente en montagne, en pleine nuit, ça pèle...nous avons dormi tout habillé...), la dureté de la palette ou l'absence d'oreiller (je sais, c'est bête, mais un bon oreiller pour moi c'est primordial). Bref, au petit matin, très très tôt, il parait évident que personne ne veut reconduire l'expérience la nuit prochaine (il n'y a que Calixte pour avoir dormi de bout en bout sans se réveiller).
Nous remballons promptement nos affaires, nous faisons rembourser notre nuit suivante et, avant de changer de lieu de villégiature, partons randonner dans le parc.
L'avantage c'est que nous sommes prêt de bonne heure : il est 7h30 et il fait un temps superbe, idéal pour marcher. Le seul hic réside dans l'état des chaussures de nos jeunes sportifs. C'est la fin du voyage, la situation est critique:
Calixte n'a plus de chaussure de sport, jetées la veille car trouées de partout, et ses Crocs ne sont pas bien vaillantes non plus:
Mais, nous en avons vu d'autres et c'est plein d'entrain que nous entamons ce tour des lacs volcaniques:

Les sous bois sont magnifiques, les arbres d'un vert profond et l'on devine bientôt à travers les branches, le bleu soutenu d'un premier lac:
Encore un petit effort pour atteindre le sommet du mont Shiratori (1368 m),
et nous pouvons admirer la vue d'ensemble:
waouh!! Magnifique, non?
Au loin, nous devinons la chaine de montagnes perdue dans les nuages:
Encore une pour le plaisir (la forme typique d'un ancien volcan en arrière plan est superbe)
Edgar et les enfants posent pour une dernière photo,
...avant de redescendre pour la suite de la boucle:
La randonnée tient toutes ses promesses, nous sommes conquis par les paysages tout autour de nous:
Le second lac, le plus grand, apparait après une marche dans la forêt:
Les couleurs sont très tranchées et les nuages se reflètent dans l'eau:
Cela mérite bien une photo avec retardateur!!
Au loin, le panache de fumée de notre volcan en éruption (qui intrigue et inquiète les enfants):
Fin de notre randonnée après 2h30 de marche : nous sommes enchantés et nous nous faisons la réflexion que, que se soit les villes, les temples ou les paysages naturels, rien ne nous déçoit au Japon pour l'instant .
Mobiles que nous sommes désormais avec notre Toyota, nous quittons le camping pour rejoindre le village de Kirishima où nous visitons le temple Shinto de Kirishima Jingu.
Un premier Torii à l'entrée du chemin d’accès:
et un second en haut des marches, d'où nous attendent deux petits insolents:
Pas de chance, le temple est en rénovation et une grande bâche cache l'entrée principale et gâche l'esthétique générale de l'ensemble. Nous devrons nous contenter d'une vue sur le côté:
Le hall de prière principal:
Zoom sur les peintures du fronton:
Toujours à l'affût de la moindre signature, Edgar fait dédicacer son livre du pèlerin (c'est la seizième signature):
...pendant que, de mon côté, plus futile, je m'attache à contempler la coiffure étrange des officiantes shintoïste!
Nous avons trouvé, un peu par hasard, à l'office de tourisme du village, un logement dans un Riokan, maison d'hôtes où l'on reçoit de manière traditionnelle et où le repas du soir est compris.
Là, c'est un peu l'inverse de notre nuit précédente sur la palette:grande chambre japonaise,
Kimonos d'intérieur soigneusement pliés sur la table et que nous sommes censés revêtir pour la soirée:

et puis, luxe suprême : un Onsen intégré avec bain extérieur sur le toit!
Inutile de dire que nous profitons pleinement de ce confort après notre douloureuse expérience de campeurs!
Le soir, nous descendons pour le dîner, un peu inquiets (enfin surtout moi) de ce que l'on va nous servir. A première vue,c'est très alléchant et comme toujours, joliment présenté:

Le plateau de départ se compose de divers légumes marinés, d'éperlans séchés, d'une aubergine mélangée à des oignons, d'un barbecue de boeuf,
qu'Edgar allume illico presto
...avant que n'arrive par vagues successives : des sashimis de poisson, des beignets de crevettes, un consommé de citrouille (divin!),une soupe avec une chose non identifiée à l'intérieur, du flan aux œufs et crevettes, le tout bien sûr avec du riz à volonté...
La cuisine est délicate, délicieuse et raffinée :c'est un vrai délice que nous apprécions à sa juste valeur (ma mine réjouie est un signe!) :
C'est donc ravis de notre expérience d'hébergement en Riokan, que nous repartons le lendemain 13 août pour notre dernière étape : la station thermale de Beppu...