Samedi 13 août nous
partons de bon matin (car nous avons pas mal de route à faire), encore
sous le charme de la délicieuse cuisine de la veille et du matin (le breakfast
était de la même veine que le dîner).
Nous progressons à travers des paysages
volcaniques de carte postale :
Au loin, un volcan qui fume:
Il existe dix Enfers à Beppu, chacun avec une particularité, comme le Shiraike Jigoku, réputé pour son eau laiteuse :
Ou encore l’Umi-Jigoku, avec son très beau jardin, que nous visitons à la suite :
Tous le monde s'y met:
Puis nous allons en nocturne (vers 21h) dans un très bel Onsen, le Hyotan, réputé pour ses bains de sable chaud.
Aprés avoir revêtu un Yukata (sorte de kimono) nous nous dirigeons vers l'endroit réservé à cette pratique (le bain de sable est le seul endroit mixte de l'Onsen), grande pièce en bois avec quatre espaces à la chaleur de sable différente (les photos n'étant pas autorisées, les images suivantes ont été piochées sur le net):
Il fait une chaleur d'enfer et rien que l'énergie déployée à assurer notre propre enfouissement constitue en soi un véritable sauna. Lorsqu'après plusieurs minutes d'efforts (j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les travaux manuels), nous réussissons enfin à nous retrouver allongés, recouverts de sable chaud, nous ressemblons grosso modo à ça (finalement, je suis plutôt contente qu'il n'y ait pas de photos de nous!):
L'expérience est éprouvante : bien sûr, c'est une vraie fournaise là dessous, et avec la transpiration les grains de sable collent aux endroits non recouverts par le Yukata. En plus de la chaleur, il faut compter également avec le poids du sable qui pèse sur tout le corps. Les enfants déclarent vite forfait tandis qu'Edgar et moi nous attachons à tenir une dizaine de minutes. Lorsque nous nous dégageons de notre cercueil de sable, nous sommes ruisselants de sueur, du sable collés partout...
Bien sûr, pas question de rejoindre les autres bains dans cet état mais tout est prévu : il y a une pièce spéciale pour se changer et s'éponger avant d'aller dans la salle principale faire nos ablutions aux fameuses douches assises (cf posts précédants) pour nous rincer.
Après cela, nous pouvons profiter des différentes installations d'eau chaude naturelle, comme ces cascades:
...ou encore, le bassin extérieur, joliment agrémenté d'un petit jardin au raffinement tout japonais:
Bref, nous profitons grandement des joies du trempage dans cet endroit idyllique et quittons l'Onsen vers 22h.
14 août, Beppu au petit matin, les stations de captage de sources tournent à plein pour alimenter les divers Onsens de la ville,
et nous, nous allons voir notre dernier Enfer, le Oniishibozu Jigoku, dont les bulles de boues bouillantes émergeant à la surface, sont caractéristiques:
C'est plutôt joli, non ?
les enfants et moi, nous abîmons dans la contemplation de ce phénomène naturel exceptionnel:
avant de terminer la visite dans le bain de pieds du site:
A 9h30 nous enchainons avec un dernier Onsen, l'Hoyoland, fameux pour ses bains de boue (nous ne reculons devant aucune expérimentation).
Comme pour l'Onsen précédent, les photos ci après ont été récupérées sur Internet.
Les bains de boue intérieurs où la texture est très fine. On s'immerge totalement (sauf la tête):
Les bains extérieurs sont mixtes mais l'entrée des femmes se fait par un chemin compliqué de tunnels (on arrive dans la partie commune avec déjà de l'eau aux épaules) cela permet à ces dames de se baigner sans rien dévoiler de leur intimité à ces messieurs. En revanche, on ne prend pas ce genre de précaution avec ces derniers, obligés de faire le tour du bassin nus comme des vers et d'y entrer sous le regard de ces dames (c'est cruel quand même!) :
Le bassin est grand, beaucoup plus rustique, la boue est à la fois molle et collante...beurk, j'avoue que la sensation me dégoûte un peu!
Les garçons nous rejoignent et les premières réticences vaincues, nous nous barbouillons mutuellement de boue, activité qui plait énormément aux enfants...
Mais il est temps de reprendre la route pour rejoindre Fukuoka, terme de notre voyage, à deux heures de là.
Après midi shopping, pour quelques cadeaux de fin de voyage.
Calixte trouve le moyen de se faufiler parmi les mannequins et de faire le malin:
Après un dernier dîner dans un excellent restaurant de Ramen ( Fukuoka est connu pour être un haut lieu de cette spécialité), nous passons notre dernière nuit au Japon dans un dortoir pour quatre d'un backpacker du centre ville.
lundi 15 août, l'avion est à 14h, juste le temps pour Edgar d'enfourcher un vélo et d'aller visiter quelques temples :
Le temple bouddhiste, Jotenji (1242) fondé par le moine ayant introduit les ramens au Japon (il venait de Chine)
Autre temple, Shinto celui là, le Kushida Shrine, fort ancien (8ème siècle)
Autel avec des masques de Tengu, très populaires dans le Kyushu, divinités du folklore japonais représentées sous forme de masque rouge au long nez; Plus d'infos : article tengu
Char participant au festival de Yamakaza (célèbre festival de Fukuoka pendant lequel des chars imposants, de plus de 10 mètres, sillonnent les rues de la ville)
Bon, c'est vrai, nous sommes bien au Japon (et même très bien) mais il nous faut rentrer en France...
A l'aéroport, l'avion pour Shanghai, où nous avons une escale, a deux heures de retard (il ne veut pas lui non plus que l'on rentre à Paris!)
Nous nous organisons pour l'attente, le plus confortablement possible:
dans le très bel aéroport de Shanghai où nous avons plus de 7h à patienter avant l'embarquement pour la France:
Au loin, un volcan qui fume:
Nous arrêtant pour déjeuner
dans un restaurant de Ramens (ce sont ces soupes de nouilles bon marché mais
gouteuses et nourrissantes)
Et pour nous délasser dans
un des nombreux bains de pieds, un cornet de glace à la main (faut pas se laisser dépérir non plus)
Nous arrivons dans la ville
thermale de Beppu, réputée pour ses innombrables Onsens. Bien que nous ayons un
n° de téléphone parfaitement valable, notre GPS , qui a décidé de n’en faire
qu’à sa tête, nous emmène dans un quartier perdu qui n’a manifestement jamais
vu la guest house « Happy Nicko ».
Armés simplement d’un petit bout de plan
téléchargé avant de partir sur internet , nous avons
toutes les peines du monde à nous y retrouver et devons demander notre chemin
(ou dirai je plutôt, tenter de demander le chemin) tous les 200m aux indigènes,
pleins de bonne volonté, mais rarement anglophones…
Pour couronner le tout, l’hôtel
est situé dans le vieux quartier de Kannawa (où se trouvent la plupart des
Onsens) formé de ruelles exigües mais
néanmoins à double sens !
Il est très compliqué d’y
circuler avec notre Toyota et,au bout d’une heure d’errance, Edgar est au bord
de la crise de nerfs, manquant s’arracher les derniers cheveux qu’il lui reste.
Lorsque nous trouvons enfin notre point de chute, il est plus de 16 h et
l’après midi est déjà bien entamée.
Nous filons/courons donc
voir ce qui représente le principal attrait touristique de Beppu, les Jigokus
ou Enfers. Ce sont des sources d’eau
chaudes naturelles qui jaillissent entre 50 et 100°C et prennent des couleurs
irréelles, bien souvent dans une forte odeur de souffre.
Ce quartier de Beppu vit
dans les fumées et les vapeurs de souffre, de véritables fumerolles sortent des
bouches d’égouts et envahissent les rues, conférant une ambiance mystérieuse à
la ville :
Il existe dix Enfers à Beppu, chacun avec une particularité, comme le Shiraike Jigoku, réputé pour son eau laiteuse :
Ou encore l’Umi-Jigoku, avec son très beau jardin, que nous visitons à la suite :
et, surtout, sa source d’eau chaude au
bleu profond :
Adélie et Calixte essayant
de dissiper les fumées avec leurs éventails (c’est ce qu’on appelle de la peine
perdue !)
Un autre bassin, couleur
rouge sang, jouxte le premier (vérification faite, tout cela est parfaitement
naturel : il n’y a pas de vache ou de mouton égorgés à côté de la
résurgence d’eau, il ne s'agit que d'argile) :
Non loin de l’Enfer, se
trouve un traditionnel bain de pieds mais l’eau est tellement chaude que je
peine à y plonger le pied (finalement, je suis plus à l’aise pour me baigner
dans la Manche !)
Sur le chemin qui nous
ramène chez Happy Necko, nous notons l’utilisation ingénieuse de la vapeur
naturelle produite par les sources d’eau.
étals d’œufs et de maïs cuit à la vapeur :
Station de cuisson vapeur
mise à disposition des clients moyennant finance (5 € la cuisson du panier
vapeur):
Le principe est
simple : le convive peut soit amener sa nourriture, soit l’acheter sur
place, et s’occupe ensuite de faire cuire son repas en suivant les conseils
d’une hôtesse :
Il faut plonger son panier
directement dans le four et attendre une trentaine de minutes . Il y a à
côté, une salle où l’on peut déguster sa préparation…amusant, non ?
Non loin de là, autre
utilisation de la vapeur de souffre : le bain de pied (c'est un fait certain, les Japonais adorent les bains de pieds...). C'est gratuit, le long de la route...
Il faut relever des panneaux en bois, laisser le trop plein de vapeur s'échapper, puis plonger les pieds dans les deux trous prévus à cet effet:
On dispose ensuite un cache en bois sur les genoux, pour accentuer le côté "étuve"!Tous le monde s'y met:
Puis nous allons en nocturne (vers 21h) dans un très bel Onsen, le Hyotan, réputé pour ses bains de sable chaud.
Aprés avoir revêtu un Yukata (sorte de kimono) nous nous dirigeons vers l'endroit réservé à cette pratique (le bain de sable est le seul endroit mixte de l'Onsen), grande pièce en bois avec quatre espaces à la chaleur de sable différente (les photos n'étant pas autorisées, les images suivantes ont été piochées sur le net):
L'expérience est éprouvante : bien sûr, c'est une vraie fournaise là dessous, et avec la transpiration les grains de sable collent aux endroits non recouverts par le Yukata. En plus de la chaleur, il faut compter également avec le poids du sable qui pèse sur tout le corps. Les enfants déclarent vite forfait tandis qu'Edgar et moi nous attachons à tenir une dizaine de minutes. Lorsque nous nous dégageons de notre cercueil de sable, nous sommes ruisselants de sueur, du sable collés partout...
Bien sûr, pas question de rejoindre les autres bains dans cet état mais tout est prévu : il y a une pièce spéciale pour se changer et s'éponger avant d'aller dans la salle principale faire nos ablutions aux fameuses douches assises (cf posts précédants) pour nous rincer.
Après cela, nous pouvons profiter des différentes installations d'eau chaude naturelle, comme ces cascades:
...ou encore, le bassin extérieur, joliment agrémenté d'un petit jardin au raffinement tout japonais:
Bref, nous profitons grandement des joies du trempage dans cet endroit idyllique et quittons l'Onsen vers 22h.
14 août, Beppu au petit matin, les stations de captage de sources tournent à plein pour alimenter les divers Onsens de la ville,
et nous, nous allons voir notre dernier Enfer, le Oniishibozu Jigoku, dont les bulles de boues bouillantes émergeant à la surface, sont caractéristiques:
les enfants et moi, nous abîmons dans la contemplation de ce phénomène naturel exceptionnel:
avant de terminer la visite dans le bain de pieds du site:
A 9h30 nous enchainons avec un dernier Onsen, l'Hoyoland, fameux pour ses bains de boue (nous ne reculons devant aucune expérimentation).
Comme pour l'Onsen précédent, les photos ci après ont été récupérées sur Internet.
Les bains de boue intérieurs où la texture est très fine. On s'immerge totalement (sauf la tête):
Le bassin est grand, beaucoup plus rustique, la boue est à la fois molle et collante...beurk, j'avoue que la sensation me dégoûte un peu!
Les garçons nous rejoignent et les premières réticences vaincues, nous nous barbouillons mutuellement de boue, activité qui plait énormément aux enfants...
Mais il est temps de reprendre la route pour rejoindre Fukuoka, terme de notre voyage, à deux heures de là.
Après midi shopping, pour quelques cadeaux de fin de voyage.
Calixte trouve le moyen de se faufiler parmi les mannequins et de faire le malin:
Après un dernier dîner dans un excellent restaurant de Ramen ( Fukuoka est connu pour être un haut lieu de cette spécialité), nous passons notre dernière nuit au Japon dans un dortoir pour quatre d'un backpacker du centre ville.
lundi 15 août, l'avion est à 14h, juste le temps pour Edgar d'enfourcher un vélo et d'aller visiter quelques temples :
Le temple bouddhiste, Jotenji (1242) fondé par le moine ayant introduit les ramens au Japon (il venait de Chine)
Autre temple, Shinto celui là, le Kushida Shrine, fort ancien (8ème siècle)
Autel avec des masques de Tengu, très populaires dans le Kyushu, divinités du folklore japonais représentées sous forme de masque rouge au long nez; Plus d'infos : article tengu
Char participant au festival de Yamakaza (célèbre festival de Fukuoka pendant lequel des chars imposants, de plus de 10 mètres, sillonnent les rues de la ville)
Bon, c'est vrai, nous sommes bien au Japon (et même très bien) mais il nous faut rentrer en France...
A l'aéroport, l'avion pour Shanghai, où nous avons une escale, a deux heures de retard (il ne veut pas lui non plus que l'on rentre à Paris!)
Nous nous organisons pour l'attente, le plus confortablement possible:
dans le très bel aéroport de Shanghai où nous avons plus de 7h à patienter avant l'embarquement pour la France:
Et voilà, c'est la fin de l'aventure.
Huit mois de découvertes, de péripéties et le bonheur de voyager en famille...
Huit mois de découvertes, de péripéties et le bonheur de voyager en famille...
A l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes bien arrivés à Paris où nous essayons de nous ré-acclimater du mieux possible à la vie "normale"...et ce n'est pas facile facile!!
Nous prévoyons,dans les jours à venir, de terminer ce blog par un dernier post avec quelques photos de l'arrivée et surtout des données financières et de synthèse sur notre voyage, pour aider ceux qui seraient tentés par une expérience similaire.
Un grand grand merci à tous ceux qui ont participé à ce blog par leurs commentaires : vous ne pouvez imaginer combien ils furent appréciés et ont très largement contribué à ma motivation pour la tenue régulière de blog ainsi qu'au moral des troupes!!