Du 8 au 11 mars.
Après une nuit toute
relative dans notre bus couchette (les enfants ont adoré et dormi comme des
loirs, nous moins…mais c’est bien plus confortable que de passer 12h
assis !), on nous transfère dans un bus puis au bout de 2h, on nous fait comprendre que les voyageurs pour Don Khon
doivent descendre et prendre le bateau. Ceux pour Don Det restent dans le bus.
Il faut savoir que les 4000
îles sont un ensemble de nombreuses îles parsemées dans le Mékong ,près de la frontière Cambodgienne.
Elles ont toutes un nom qui commence par Don quelque chose…et
c’est bien là le problème. Toujours un peu insouciants, nous n’avons pas bien
(pas du tout) étudié les guides et nous nous sommes reposés sur les indications
d’Elodie et David, les parents de Gaspard rencontrés quelques jours plus tôt et
qui étaient déjà passé par là. L’information était simple : ils nous
recommandaient la
Guest House Nok Noi, sur l’île de Don Khon, à gauche avant le
pont…
Nous descendons du bus,
quasi seuls, alors que les autres continuent, et sommes acheminés en pirogue
sur l’île. Là, je m’installe sous un arbre avec les bagages et les enfants (ou
l’inverse) et Edgar se met en quête du Nok Noi.
Il fait une chaleur
terrible, il n’y a pas grand monde…bizarre ! Tout à coup, j’entends un
hurlement derrière moi : Calixte qui s’était assis sur une colonie de
fourmis, vient de se faire piquer méchamment aux bras et aux jambes. Pas de
quoi s’affoler, je sors la pommade anti piqure pour régler le problème (nous avons
l’habitude maintenant).
Edgar revient alors :
pas de Nok Noi ! Il y’a bien un pont, il a cherché avant, après, à gauche
et à droite mais non rien à faire, pas de Nok Noi à l’horizon. « Elodie
s’est trompé dans le nom » me dit
il…Bon, soit, on s’installe donc ailleurs mais cette affaire me turlupine…et ce
n’est que quelques heures plus tard, en lisant un panneau d’indication, que
nous nous rendons compte....que nous ne sommes pas sur la bonne île !! Nous
sommes à Don Khong et non à Don khon (ou kon) qui, elle, est beaucoup plus
touristique et se trouve à 1h30 de bateau d’ici….le syndrome des Apennins a
encore frappé !
Bon maintenant que nous
sommes là, on va y rester un peu et visiter cette île imprévue au programme.
Location de scooters (pas
d’automatique donc ça sera manuel…encore quelques frayeurs) et premier plein.
Finalement nous ne regrettons pas notre bévue puisque nous
découvrons une île calme et paisible avec de nombreux petits villages, entre
rizières, palmiers et Mékong :
La vie quotidienne s’écoule
sous nos yeux : là, le boulanger faisant sa tournée (« c’est comme à Abbeville
chez Grand Maman » dira Adélie)
Les réservoirs à poissons
Les potagers suspendus (pour
ne pas que les animaux viennent s’y régaler)
Les feuilles de tabac qui
sèchent
Fabrication des nouilles de
riz (pour les fameuses soupes aux nouilles, plat national). Ils étalent la
pâte, blanche, sur une plaque et la font cuire (j’ai raté la photo de la dame
faisant cette opération : trop de vapeur, on ne voit plus rien) . Là,
le four et l’installation de cuisson
Puis, la galette est déposée
sur des sortes de clayettes en bambou
Et mise à sécher au soleil
Enfin, les galettes sèches
sont découpées aux ciseaux
On nous fait goûter : cru c'est pas mauvais non plus!
Dans un autre village, c’est
la production de sucre de palme et de petits bonbons que nous découvrons :
Tout d’abord, il faut monter en haut du palmier (on voit bien les
« échelles » prévues pour ça)
Recueillir la sève sucrée
dans les récipients prévus à cet effet
Puis c’est la cuisson de la
mélasse dans de gros chaudrons, en préparant les petits moules en bambou pour
verser la préparation
Une fois refroidit, ça donne
de délicieux petits caramels (miam), emballés dans des petits boitiers en feuilles (en haut de la photo)
Arrêt prolongé pour cause de
repas (dans un restau flottant très couleur locale) dans le « port de
commerce » de l’île.
Il y règne, du coup, une
certaine activité…
Tel ce transport d’un
transformateur
Le remorquage « tous
dans l’eau »
Un bac (un peu rouillé)
permet de faire traverser les voitures
Non loin du port, le centre
ville avec ses magasins en plein air
Et son marché, où l’on retrouve
les fameuses écorces à mâchouiller
Sur les petites routes, où
j’ai désormais totalement apprivoisé mon scooter, nous nous émerveillons à
chaque instant !
Devant un temple en ruine,
en bordure du Mékong
A l’approche d’une femme
ramenant ses buffles (j’ai failli écrire « promenant ses
buffles » !)
D'ailleurs, je rebondis et saisi l'occasion de vous présenter une série de buffles photogéniques:
Les cochons
roux ne sont pas mal non plus, tel celui-ci (pour les cinéphiles, il ressemble étrangement à
Babe !)
Partout, nous sommes
accueillis gentiment voir avec empressement pour ce qui est des enfants…
Calixte et ses escortes
girls
Adélie se fait même une
petite copine de son âge
Le lendemain matin, je suis dehors avant 6h…c’est l’occasion d’assister au lever du soleil sur le fleuve
(pour changer du coucher !). Je vous mets deux photos pour que vous
puissiez bien vous rendre compte comme c’est beau…
Ce qui est agréable au petit
matin, c’est d’assister à la vie qui s’éveille, les petits enfants qui
partagent leur biberon avec le chiot
La procession de trois
moines pour l’aumône (on est loin cette fois des tours organisés de Luang
Prabang)
Qui récitent un petit mantra
à côté de chaque fidèle après l’aumône…
La scène est assez émouvante
et je suis ravie d’y assister, même de loin
Puis vient le réconfort d’un
bon petit déj sur la terrasse, au bord de l’eau, avant de poursuivre notre
flânerie dans l’île…
Mais nous devons rentrer
plus tôt que prévu car, sous l’effet de la chaleur et de la fatigue, notre
Calixtou n’est pas en grande forme
Il saigne régulièrement du
nez depuis la veille et nos efforts pour stopper et colmater à l’aide de petits
bouchons de PQ, se révèlent assez vite dérisoires…
Nous nous retrouvons vite en
effet, au milieu de la place centrale d’un village, avec un flot continu de
sang, qui ne s’arrête pas au bout de 5mn de pincement de nez. Nous commençons à
nous alarmer, les villageois sont autour, lui aspergeant la tête d’eau pour le
rafraichir …ça finit devant chez le médecin du village (qui, pas de bol, n’est
pas là) avec son assistante et une petite sieste sous l'oeil bienveillant de sa grande soeur:
Rentrés à l’hôtel, nous le
faisons dormir une bonne après midi et une nuit entière avec l’air conditionné,
histoire de le requinquer.
Le lendemain, 11 mars (bonne
anniversaire Nicole !!), nous prenons un bateau pour rejoindre cette fois la vraie Don Khon,
celle avec le fameux hôtel Nok Noi.
Alors, allons-nous enfin trouver
cette fabuleuse adresse ?
Et bien, vous le saurez lors du prochain post !
@Flo : oui faut venir au Laos (c'est facile d'y voyager, pas cher du tout et surtout super beau et très très cool...pas du tout stressés les Laotiens!). Non, ça va, pas trop en manque(sauf produits laitiers ça oui!).Bizz
RépondreSupprimer@Claire G : ben oui quelle bonne idée ça de réunir les plus fidèles commentateurs pour un apéro...tu feras des Kouing, Flo amènera le saucisson et on se répartira le reste entre tous! attention, ceux qui commentent pas, ne viendront pas...
@ Maman : t'inquiète pas pour mes Havaïanas, j'ai déjà la solution : je te piquerai les tiennes à mon retour...
Pauvre Calixte, espérons qu'il s'habituera à la chaleur, le Cambodge ne sera pas moins chaud! Heureusement qu'il a ses fans! Baisers M et N
RépondreSupprimerOk pour les kouigns mais il va falloir me prêter quelques saladiers si vous ne voulez pas que je prépare la pâte dans la baignoire !
RépondreSupprimerLucile, tu n'es pas montée sur le palmier ? Je suis presque déçue !!!
Sinon, j'ai admiré vos casques ! Cette fois-ci ils semblent très adaptés, et ma foi c'est plus rassurant même pour nous, simples spectateurs.
Bises
Don Kon Kong Kon no Pon Ko kong go Po
RépondreSupprimerVitragoppogng