mardi 7 juin 2011

Indonésie : Lombok et Gili

Nous arrivons à Bali le 28 mai au matin après une excellente nuit sur un banc en bois de l'aéroport de Bangkok, enroulés dans les serviettes de bain pour cause de climatisation à fond...
 Arrivant de Yangon le 27 au soir, nous n'avions pas vraiment le temps d'aller dormir en ville avant l'enregistrement du vol pour Bali à 4h du matin, mais nous pensions pouvoir dormir dans de confortables canapés en cuir que nous avions repérés à l'aller. 
Hélas, il fallait avoir enregistré nos bagages pour accéder à cet endroit de rêve et notre guichet n'ouvrant qu'à 4h...nous voilà donc obligé de composer avec les moyens du bord!
Finalement, c'est Calixte qui s'en accommode le mieux, s'endormant paisiblement à 22h, tombant du banc à 2h, y remontant machinalement avant d'être secoué par nos soins le moment venu...
Arrivés à Bali, nous nous installons à Sanur, en bord de mer, le temps de nous ré acclimater à la civilisation .Le contraste avec la Birmanie est saisissant, Bali étant l'une des destinations touristiques phare de la planète.
Nous restons deux jours à Sanur, profitant de la piscine de l'hôtel (c'est trop le luxe)
 et faisant quelques rattrapage de mails et de photos pour le blog (ah, Internet, comme on est accro...)
 Et pour la fête des mères, j'ai le droit à de jolies compositions florales de la part de mes petits zouzous
 Après nous être penché (un peu) sur le Lonely Planet, nous décidons de nous installer à Ubud, puis de partir aux îles Gili et à Lombok, avant de revenir sur Ubud pour finir de visiter Bali.
Pour plus de commodité, je vais faire Gili et Lombok dans un seul post , puis Bali dans un autre.
Nous partons donc le 31 mai en Speed boat pour l'île de Gili Trawagan (il y a trois îles Gili, Trawagan étant la "capitale"). 
Comme nous sommes les derniers à embarquer, il n'y a plus de place dans la cabine passagers et nous nous retrouvons à fond de cale, à l'avant, sur un tapis de gilets de sauvetage...et ça secoue pas mal!
 Il y a là aussi un groupe de jeunes français, 25-30 ans, dont un qui joue du Jambé,cheveux longs,barbu, un peu plus grande gueule et qui raconte ses expériences de voyageur à deux minettes toutes ébahies. "C'est incroyable, raconte t-il, comment ils circulent ici en mobylette...on a même vu une famille de quatre personnes, les parents et les enfants, sur la même mobylette, sans casques! Complétement inconscient non?" et les filles d'acquiescer pendant que nous baissons la tête piteusement. Peut être est il temps en effet pour nous, de revenir aux standards sécurité des pays européens...
Au bout de 2heures nous voilà en vue de Gili et franchement c'est limite, je n'en peux plus (j'ai dû migrer à l'arrière du bateau en cours de trajet pour être moins secouée). Je n'aime pas le bateau c'est comme ça et je suis prête à échanger 2h de bateau contre 7h de bus birman, c'est dire ... (Catherine, c'est pas moi qui partirais 6 mois en voilier!).
Les îles Gili sont réputées pour leurs eaux claires aux fonds marins exceptionnels ainsi que pour leur plages de sable blanc:
 Mais c'est surtout un haut lieu sur la "Banana Pancake trail", terme qui désigne les lieux fréquentés par les touristes juvéniles, majoritairement anglo saxons, en Asie du sud est.
Dans ces endroits, l'individu typique a 20- 25 ans, est chevelu et tatoué, se promène une bière à la main dès le petit matin, fait la fiesta jusque tard dans la nuit,affectionne le Reggae et les substances hallucinogènes tout en cultivant un mal du pays qui le pousse à consommer essentiellement hamburgers, pizzas et la fameuse Banana Pancake au petit déjeuner...
pour tout savoir (et surtout connaitre les endroits à éviter), en anglais, sur la Banana Pancake Trail, cliquer là: http://en.wikipedia.org/wiki/Banana_Pancake_Trail



 Aucun touriste local, les seuls indonésiens rencontrés exploitent le filon et se sont mis au diapason: la rue principale de l'île en bordure de plage est une succession de bars et restaurants où il est quasi impossible de manger local (hé non Carole A, tu serais déçue car ici pas de Nasi Goreng )
 La spécialité du coin : les champignons (pas de Paris!)
Sur la Banana Pancake Trail, il y a toujours au moins une activité sportive, souvent en "ing" rafting, kayaking, tubing.... aux Gili c'est la plongée (entre deux gueules de bois)
 Un peu déboussolés par tant d'agitation, nous nous installons dans une guest house un peu à l'écart et commençons l'après midi par une séance de snorkeling (plongée masque et tuba). Il est vrai qu'il y a des bancs de corail à 1mètre de la plage et que l'on peut voir, sans effort, de nombreux poissons multicolores.
Adélie s'enthousiasme bruyamment en lançant, à chaque remontée, des "c'est magnifique...c'est superbe...c'est magique" qui me surprennent un peu chez une petite fille de 8 ans mais manifestement c'est sincère et elle apprécie vraiment l'expérience. 
Calixte en revanche refuse de mettre la tête sous l'eau (donc il ne voit rien !).
Équipés de vélos, nous entreprenons le tour de l'île afin de vérifier s'il ne reste pas un coin sauvage quelque part:
 Et nous trouvons , à la pointe nord,cette plage magnifique, dernier témoignage de la splendeur passée de Gili Trawagan:


 Les enfants aussi apprécient l'endroit

 
  tandis que je fais la nymphette pour amuser le photographe
 Petite conversation zoologique entre mâles (ou la dure vie du Bernard l’Hermite si je me rappelle bien)
 en attendant le coucher de soleil

 sauf que,comme d'habitude, les nuages se mettent de la partie
 Petite soirée sympa dans une hutte sur la plage, au restaurant "le Mozart" (encore des plats indonésiens c'est sûr!) où l'on sert des spécialités autrichiennes, Wiener Schnitzel et autre Apfel Strudel (c'est dingue non?)
 Bref, vaincus par le système et assez déçus de l'expérience, nous quittons Gili pour Lombok dès le lendemain de notre arrivée, le 1er juin.
Nous louons tout de suite une voiture et comme d'habitude, c'est moi qui m'installe à la place du chauffeur. Lorsque le loueur s'en aperçoit, il se fend d'un "you drive?" éberlué (à aucun moment ils n'ont demandé à voir nos permis de conduire)...Alors que j’acquiesce, le voila qui entreprend de m'expliquer comment fonctionne les pédales en insistant bien sur la pédale de frein! "This one, this one" s’agite t-il en me montrant la pédale en question. "I know thank you" lui dis je d'un air peu engageant, abrégeant ainsi la discussion mécanique.
Les enfants, eux, veulent voyager dans le coffre mais nous refusons énergiquement...il y a des limites tout de même!
et dès les premiers panoramas, nous sentons que ça nous correspond plus :


 Lombok est une grande île qui mériterait bien plus que les 3 jours que nous allons lui consacrer mais c'est ainsi, et nous choisissons de faire l'impasse sur le sud et ses plages (c'est bon les plages maintenant) pour d'aller au nord en faisant le tour du volcan Rinjani
Assez peu de touristes sur ces routes du nord de Lombok. Il faut dire que ce sont de vraies routes de montagne, sinueuse et en mauvais état, pleines de trous énormes, à tel point que je passe une grande partie de l'après midi en 1ere et seconde...c'est long, très long mais ça permet d'apprécier le paysage (enfin surtout pour les passagers car moi j'ai les yeux rivés sur le goudron).

La population de Lombok est majoritairement musulmane. A chaque village traversé, ou presque, nous voyons une mosquée en construction. Des enfants font la quête sur le bord de la route pour financer le chantier et parfois, c'est tout le village qui est mis à contribution pour participer aux travaux  (là, transport de seaux de bas en haut!):
Nous arrivons en fin d'après midi, au village de Senaru, niché en pleine montagne, point de départ pour l'ascension du volcan (3726 m...pas pour nous!). Nous trouvons une guesthouse avec une vue fabuleuse sur les rizières...mais pas d'eau chaude (on ne peut pas tout avoir!):

 Et une petite séance de cours pour terminer la journée !

Lever de soleil devant notre bungalow, nous sommes le 2 juin.
Avant de continuer notre route à travers la montagne, nous décidons d'aller voir l'une des curiosités de Sénaru : la cascade de Sindang Gila.
Nous partons ainsi de notre pas alerte de randonneurs, désormais aguerris...
le chemin domine de très belles rizières et longe un canal d'irrigation bordés d'arbres,
Tout à coup, nous voyons à une trentaine de mètres un gros singe mâle sur le chemin, qui lui aussi vient de nous apercevoir. Sans raison, il se met à nous charger, la gueule ouverte, les dents bien visibles, en poussant des cris stridents....heu, honnêtement, ça fait son petit effet et nous ne sommes pas très fiers! La bestiole s'arrête à 3 m d'Edgar derrière lequel nous nous sommes retranchés et finit par s'éloigner .
Il trouve refuge dans un arbre dont les branches surplombent le chemin. Au moment, où nous arrivons, il saute de la branche et repart à l'attaque. Sous l'effet de la surprise, Edgar recule et manque de tomber dans le petit fossé, se reprend et parvient à mettre le singe en fuite...quelle histoire! nous sommes tous un peu inquiets maintenant et finissons la ballade, armés de bâtons et de pierres !
Voici donc les fameuses chutes d'eau, objet de tant de péripéties:
Et comme on trouve ça drôle, nous refaisons une série de photos "en l'air" comme au Rocher d'Or:
C'est sûr, qu'il vaut mieux pas avoir trop peur du ridicule...
Fin de la promenade à Senaru, nous reprenons la route et traversons le massif montagneux via Semballun et Sapit. Toujours ces panoramas de rizières en terraces qui nous ravissent:



même si le travail dans les champs ici est difficile, les pieds dans la boue,
ou courbés pour récolter et battre le riz.
Petite pause ping pong pour Edgar au restaurant où nous attendons pendant une bonne heure et demi, la préparation de nos plâtrée de riz (genre Nasi Goreng ou équivalent, pensée spéciale pour  Carole et Gilles)...
En fin d'après midi, nous arrivons au village de Tete Batu, sur l'autre versant du Rinjani et dénichons un petit hôtel avec ses bungalows que l'on croiraient sortis d'un conte pour enfants
Bon, certes, c'est rigolo, c'est joli car en plein milieu des rizières mais il n'y a toujours pas d'eau chaude !
Edgar se fait un copain avec Doudou,le chien de la maison...
vraiment très affectueux ce toutou:
avec moi, déjà c'est moins chaleureux et plus prudent (pas envie de me faire mordre les pieds!)
Petit déjeuner, le lendemain matin au milieu des rizières
et nous partons cette fois avec un guide de l'hôtel, pour 3h de promenade dans les rizières
les enfants sont au comble de l'excitation car Doudou nous accompagne
C'est très joli, de superbes rizières en terrasses s'offrent à nous
 
Mais pour marcher sur le bord en terre étroit entre les rizières gorgées d'eau, il faut être adroit (ou chanceux)... N'étant ni l'un ni l'autre, au bout de 5mn, Edgar a déjà mis le pied dans l'eau (avec les chaussettes et les chaussures de rando c'est sympa!), je me permets donc de mettre en garde les enfants, les pauvres, avec la lourde hérédité qu'ils trainent... "faites attention, à ne pas tomber sur le côté, votre père a déjà mis un pied dans l'eau" . A peine ai je terminé ma phrase que je sens mon pied droit glisser et plouf...
Nous voyons ainsi le riz en long en large et en travers (je suis presque incollable !!) et à différents stades de culture. Il faut 4 mois pour faire pousser le riz et ici, les fermiers font 3 récoltes par an, ce qui est exceptionnel (dans beaucoup de pays, on ne fait qu'une seule récolte par an, voir deux pour les régions les plus chanceuses)



Petit passage périlleux où Doudou manque de se re retrouver au fond du ruisseau mais heureusement, Edgar, l'ami des bêtes, le ratrappe juste à temps!
Il y a d'autres cultures au milieu des rizières tels que les piments (je me suis étalée de tout mon long sur le chemin en prenant cette photo...en effet, j'ai vu le piment un peu tard, me suis brusquement retournée,et ai glissé sur l'étroit chemin, faisant tomber 2m plus loin l'appareil photo miraculeusement sur le chemin, dans la terre mais pas dans l'eau des rizières)
Bref, appréciez cette photo à sa juste valeur!
le café (pas encore mur)
et même du cacao
Lombok, c'est pas la Birmanie, plus de zébus dans les champs mais des motoculteurs que les locaux appellent "japanese cow"
La riziculture demande beaucoup de main d’œuvre, il y a donc du monde dans les champs toute la journée:


Nous participons même à une séance de battage du riz (ça fait toujours marrer les les gens de voir des touristes s'essayer maladroitement aux travaux agricoles...nous leur accordons ce petit plaisir)
avec les enfants en plus, c'est jackpot!

Vieille femme ratissant le riz en train de sécher au soleil
Après cette passionnante et pédagogique excursion dans les rizières, nous devons reprendre la voiture afin de terminer notre tour (nous rentrons le lendemain, 4 juin à Bali).
Visite d'un temple Hindou sur le chemin, le Pura Lingsar:

Tenue longue obligatoire pour tous, heureusement nous sommes équipés et Edgar ressort sa jupe birmane avec plaisir!
Petite photo avec retardateur mais on voit bien que j'arrive un peu tard (je la mets quand même parce que je la trouve drôle finalement...ça change!)
Les enfants font leurs offrandes de fleurs

et nous poursuivons notre chemin, nous arrétant juste le midi dans la capitale de Lombok, Mataram, pour manger dans un MacDo en travaux...nous étions surtout motivés par le free Wifi après 4 jours sans, mais le personnel n'a pas tous les codes...après plusieurs essais infructueux et deux changements de places ( pas de réseau dans la salle du haut, on déménage tous les plateaux), nous finissons par abandonner et nous concentrons sur nos hamburgers.
Au moment de quitter le restaurant, nous voyons deux autres touristes descendre de l'étage avec dans les mains...notre sacoche d'ordinateur, laissé sur la table et dans laquelle se trouvaient aussi les clés de la voiture...(pour Carole C et Christophe/Johnny non nous ne faisons pas exprès)
Notre périple sur Lombok se termine à Senggigi, sur une plage de sable noir (volcan oblige)
activités classiques pour les enfants : baignade
et chasse aux crabes (en l'absence de Bernards l'Hermitte)
zoom sur la position du chasseur:
il est même possible de chasser avec sa tête si l'on en croit les traces

Le soleil se couche,
 
nous regagnons notre petit hôtel (3ème jour sans eau chaude. Pourtant curieusement, les salles de bain sont équipées de baignoires, ce qui laisse penser qu'il y a eu de l'eau chaude autrefois.Les enfants tiennent absolument à prendre un bain malgré tout. Qu'importe, nous les laissons faire et j'entends Adélie convaincre son frère moins enthousiaste " bah, tu sais , on finira bien par s'habituer!". Effectivement, ils marinent ainsi une bonne demi heure dans l'eau froide).

Ainsi se termine notre court séjour à Lombok, île que nous avons beaucoup appréciée surtout pour ses magnifiques paysages de montagnes et de rizières.

Retour en speed boat à Bali pour trois jours avant un départ pour Java le 7 juin.



8 commentaires:

  1. Edgar est le seul à ne pas lever les bras en sautant, pour les photos. Bonne idee Ubud comme point de chute, car plus au Sud il y a une circulation abominable qui s'aére après Denpassar. Les photos me replongent quelques mois en arrière...Bises à vous 4

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  2. Où est la photo du singe, Lucile? Si vous aviez sauté en l'air les quatre à la fois, il se serait sauvé bien loin! Bravo à Adélie si c'est elle qui a pris la photo de ses parents en vol, elle est superbe. Bonne continuation. M et N

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  3. Edgar, tu portes la jupe comme personne ! Vraiment tu es superbe ! (pardon Lucile, mais ne t'inquiète pas, c'est platonique).

    Et encore un grand bravo à Lucile pour le travail accompli sur le blog.

    Quant aux enfants, peut-être ce voyage leur aura-il permis de trouver leur vocation (photographe pour Adélie, et zoologue pour Calixte)?

    Bises à vous 4 et bonne continuation

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  4. Félicitations Edgar pour ton courage face au singe. Je comprend que les deux photographes aient eu leur attention détournée du reportage.
    Calixte et Adelie j'attend impatiemment que vous me donniez des cours de pêche au bernard lhermite et au crabe.
    Amitiés - Tante B.

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  5. quelle belle lumière sur ces paysages... C'est le grand luxe après la birmanie. les enfants s'aguerrissent de plus en plus avec toutes ces expériences. Bravo à Edgard pour avoir chassé le grand singe, c'est autre chose qu'un canard (hein lucile ? ) pourtant tu as pris un boa en photo dans un temple ....Faites une check liste à chaque fois que vous quittez un lieu, je tremble retrospectivement à la pensée que vous perdiez quelque chose d'important.bises à tous. tatie

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  6. Je viens de lire un certain nombre d'articles qui décrivent des attaques de singes souvent à plusieurs. Ils sont à prendre au sérieux, autrement plus qu'un canard ou un boa dans un temple. Votre voyage est plein d'imprévu, espérons qu'il n'y en aura pas de trop. Baisers à tous les 4. Michel

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  7. Famille Galopin (enfin, la mère)8 juin 2011 à 11:50

    Ouah c'est beau... y'a pas à dire !
    Lucile, je te comprends, moi aussi les singes c'est pas trop mes copains ;-) Et Edgar, es-tu retourné chez le coiffeur ? ou bien...;-) Calixte, j'ai hâte que tu me montres comment tu pêches... Ca a l'air bien sympa ! Est-ce que tu penses que le masque de sable est bon pour le visage ??? Et Adélie, si tu veux à Paris, je te prêterai notre baignoire (et notre eau chaude !)quand tes parents auront décidé de poursuivre le voyage en coupant définitivement l'eau chaude !!!

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  8. Ici c'est la pentecote alors rattrapage de blog en WE chez Papa Maman !! Excellent ce post !! Tu comptes une nouvelle lectrice, ma mère, qui est en train de lire ton post sur Java à Gaspard et Maïa.
    Mes commentaires à moi :
    tes portraits : toujours aussi beaux
    le "banana trail" : EXCELLENT !!!! je ne connaissais pas l'expression mais c'est tellement ça !!! (c'est plus light en amérique du sud sur ce sujet), c'est une des seules choses qui ne me manque pas du voyage
    La ballade dans les rizieres : j'avais l'impression d'y être, ces tout petit chemins trop casse gueule où t'es certain de finir les pieds plein de boue... bref, je me suis régalée à vous lire.
    Pour te chambrer : attention les photos "truquée" lors de la visite de la cascade, c'est très banana trail style ça !! (j'te rassures, David en a fait de pas mal non plus)
    On vous embrasse

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